Les parcours à pieds et à vélo

>>> Plan du parcours  

Étape : IUT
Mots-clés : nature urbaine, nature utile, paisible, Auch innovante, jardin
Description succincte :
Le départ de cette balade se fait en plein cœur de la ville, là où les terrasses sont pleines et où l'activité humaine émet son brouhaha continu. Le parcours vous emmènera pourtant à la redécouverte de passages empreints d'une ambiance paisible entre jardins urbains et étroites rues anciennes.

Départ et arrivée : Place de la Libération
Distance : 2 km environ
Durée : environ 1h. Jusqu’à 2h30 guidée par un animateur environnement.
Difficulté : niveau intermédiaire (montée/descente)

1) Face à la mairie, que vous longerez par la gauche, prenez la rue du 4 septembre et poursuivez jusqu’au square Cuzin. Bien caché en haute ville, il est le lieu où la nature a trouvé sa place, près de l’ancienne Chapelle du séminaire. Ainsi se côtoient plantes ornementales, voire exotiques, et autochtones spontanées.
Ce jardin abrite de nombreux auxiliaires du jardinier, comme la Cantharide, et autres abeilles solitaires, grâce aux plantes aromatiques et/ou nectarifères et au refuge à insectes installé à leur intention. Quant au nichoir, une couvée de Mésange charbonnière peut être espérée au printemps.  
"Au pied de mon arbre, je vivais heureux…" chantait Brassens. Les pieds des arbres créent de véritables micro-écosystèmes qui accueillent toute une faune et une flore. Vous reconnaîtrez ces "vagabondes" qui s'y plaisent bien : Pissenlit, Plantain, Myosotis ou encore Véronique.
À vous de jouer ! Dans un mètre carré autour d’un arbre, combien de plantes différentes pouvez-vous compter ?

2) Traversez le jardin et une fois en bas, dans la rue Guynemer, remontez la rue Boissy d’Anglas à votre droite. Dans cette rue, qui longe le mur d’enceinte du centre Cuzin, la comestible Pariétaire de Judée s’accroche aux fissures d’où son nom d’"Epinard des murailles".

3) Arrivé au bout, dans la rue du Tapis Vert, surveillez bien votre gauche, et n'hésitez pas une seule seconde à descendre l'escalier. Bordé de jardins privés, cet étroit passage est propice à la préservation de la biodiversité. Les habitants ont maintenu des arbustes de haie auxquels s'ajoutent les arbres fruitiers des jardins, offrant nourriture et abris variés aux petits mammifères comme le Hérisson d’Europe et certains passereaux. Beaux arbres et fleurs ornementales apportent gaieté à l'ensemble. Les herbacées sauvages sont nombreuses : arrêtez-vous en chemin devant la Grande chélidoine présente toute l’année ou l’Oxalide dressée. Cherchez dans les orties, hôtes de nombreuses chenilles, le futur Paon du jour, l'astuce : si une feuille est enroulée, une nymphe est à l'intérieur et prépare sa métamorphose en papillon.

4) Au bord du ruisseau, prenez à droite et profitez du calme de cet agréable chemin ombragé par un magnifique Saule pleureur.
A vous de jouer ! Qu’entendez-vous ? Des animaux ? La ville ? Amusez-vous à compter et à localiser les oiseaux que vous distinguez. Le Verdier d'Europe ou un Serin cini, se laisseront peut-être apercevoir.

5) Prenez 2 fois à gauche, entre les maisons et longer la haie pour rejoindre le chemin de Landon. Vous pourrez rejoindre le stade de l'IUT ou descendez au parking et rapprochez-vous du ruisseau.  
A vous de jouer ! Avez-vous repéré les ruches ? Les abeilles, ces grandes actrices de la pollinisation permettront la reproduction des plantes, dont beaucoup servent à la consommation humaine.

VARIANTE : Si vous prenez à droite, vous trouverez un magnifique lavoir restauré. Puis, prenez le chemin à gauche accolé au lavoir et prenez encore à gauche : vous profiterez du calme des jardins citadins et prolongerez votre balade sous le chant des oiseaux. Vous retrouvez la boucle au N°8 sur votre droite.

6) Remontez à gauche rue d'Embaqués, vous foulez alors le chemin de St Jacques de Compostelle qui traverse la ville. Un Figuier et un Noisetier sur la gauche offrent quelques fruits aux passants. Dans les villes se concentrent des arbres fruitiers pour tous les gourmands : oiseaux comme êtres humains.

7) Avant de prendre à droite, rue Biscarra, arrêtez-vous quelques instants devant la friche sur votre gauche. Ce repos temporaire et localisé d’une zone, comme "en attente" d’un aménagement, permet l'installation d'une diversité biologique aussi remarquable qu'inattendue. Ce sont des lieux de reproduction et de propagation d’espèces pionnières, comme le Buddleia. Ces sites sont aussi des lieux de refuge pour d’autres espèces. Repérez la Fauvette à tête noire, oiseau qui produit un son ressemblant au choc de deux boules de pétanques, les buissons épineux lui servent de cachette.

8) Remontez en face dans la rue Biscarra, entre les haies végétales qui cachent les jardins et une fois en haut, admirez la vue sur la ville ! Si vous scrutez le talus, peut-être aurez-vous la chance de picorer quelques Fraises des bois !

9) Vous redescendrez par la rue de l’Egalité qui vous replongera en ville. Cherchez la nature spontanée et découvrez peut-être les Orchidées pyramidales devant l’école Condorcet.

10) Prenez à gauche rue de l’Escourre, à l’intersection de cette rue et de la rue d’Etigny, les plantes grasses profitent de l’eau qui coule le long de la gouttière comme l’Orpin âcre. Dans un carré de jardin à gauche, admirez l’imposant Paulownia qui vous dévoilera ses grappes de fleurs mauves ou ses étonnantes capsules ovoïdes.
A vous de jouer ! Sur votre droite, rapprochez-vous du mur et amusez-vous à compter le nombre d’essences murales différentes.

11) Puis remontez à droite le passage de l’Escourre et ne vous laissez pas surprendre : sur les murets, les Lézards des murailles adorent prendre des bains de soleil ! En haut des escaliers, traversez pour rejoindre la rue d’Edgar Quinet. Arrêtez-vous un instant et levez les yeux. Apercevez-vous le nid accroché sous le toit ? Les Hirondelles de fenêtre ont trouvé, avec le développement des villes, un nouvel habitat et de la nourriture à profusion. Observez-les lors de la construction du nid, du nourrissage des petits ou d'un régal d'insectes en plein vol. En remontant cette rue tranquille mais pentue, vous rejoindrez la mairie. Arrivé en haut, admirez la grande maison à droite, recouverte de Lierre commun.

12) Rejoignez la place de la Libération face à la mairie et faites-en le tour. Ici, le service des espaces verts de la ville s’accommode plutôt bien de la Nature, la preuve avec une solution sans produits phytosanitaires.  
Avant d’en dire plus, à vous de jouer ! J'ai un joli nom : Adalia bipunctata je ne suis pas une fleur, mais participe à la propreté de la ville, en particulier sous les Tilleuls à petites feuilles de la place. Qui suis-je ?

>>> Plan du parcours  

Étape : Berges du Gers, jardin Ortholan
Description succincte :
La Nature est parfois étonnante. Partout elle s'immisce, dans le moindre espace non exploité par l'Homme, grâce à la moindre goutte d'eau. Aussi ordinaire qu'extraordinaire, elle a toujours sa place et nous rend bien des services. Vous n'avez plus qu'à vous pencher dessus.  
Départ et arrivée : Place de la Libération
Distance : 2.7 km environ
Durée : environ 1h
Difficulté : niveau intermédiaire

1) Depuis la Place de la Libération, descendez la rue d'Etigny et tournez à gauche rue Alem Rousseau. Dans cette rue, dépassent d’un jardin privé deux gros Chênes verts, dont un est mêlé joliment de Glycine, ses grappes pendantes, qui fleurissent au mois d'avril, ajoutent un peu de grâce en ville. Cette plante mellifère attire aussi de nombreux bourdons et autres insectes. Plus loin, sur le mur d’un jardin à gauche, court le Lierre commun qui abrite toute l’année une faune diversifiée et notamment certains papillons comme le Citron.

2) A l'intersection avec la rue d'Espagne, levez la tête : cherchez le cadran solaire et admirez la vivacité des arbres qui ont réussi à s'installer dans les anfractuosités du mur. Descendez à droite par l'escalier pour prendre la rue de Florence et arriver place Garibaldi.
À vous de jouer ! Combien de nids d'Hirondelles de fenêtre pouvez-vous compter ?

3) A droite, engouffrez-vous dans l'étroite ruelle de Las Hilletos. Vous retrouverez l'espace d'un instant l'ambiance médiévale, aujourd'hui agrémentée de jardinières et balcons fleuris.

4) Vous rejoindrez la rue Saint Jacques et prendrez à gauche. En bas de l'immeuble, des composteurs collectifs ont été mis en place. Les habitants ont pris l'habitude de déposer leurs déchets alimentaires compostables. C’est un moyen de les réduire et de restituer à la terre les éléments minéraux qu'ils contiennent. C'est tout l'art d'utiliser les processus naturels de décomposition avec l'aide de la faune du sol : le meilleur recyclage jamais inventé ! La ville utilise ensuite le terreau obtenu et les habitants qui le souhaitent peuvent également en obtenir.  

5) Un petit square agrémente la place du Caillou où la vigne poussait au Moyen Age. Continuez ensuite dans la rue Raspail, en chemin, admirez les jardins fleuris, les rosiers grimpants et les palmiers.
À vous de jouer ! Retrouvez le thym dans sa jardinière urbaine !

6) au bout, prenez à gauche pour rejoindre la place du 14 juillet, puis remonter à gauche la charmante rue Vieille Pousterle. Ici, près du banc, dans une petite fissure, a poussé un arbre étonnant : le Paulownia. Sa ténacité l'a amené à survivre, malgré une coupe sévère… D'autres plantes montrent d'étonnantes capacités d'adaptation à l'environnement humain. Sur les toits en tuile peu inclinés, un peu d'eau permet à une végétation spontanée, originale et colorée, de s’installer et créer un véritable îlot de biodiversité. Les fleurs des plantes grasses comme les Sédums, par exemple, exercent une très forte attraction sur les papillons et autres insectes se nourrissant de nectar. A vous de jouer pour les repérer !

7) En haut vous arrivez près d'une ancienne pompe où la Ruine-de-Rome fleurit d’avril à septembre. Prenez à gauche où un magnolia donne son ombre à la rue, puis tout de suite à droite pour passer sous la porte d'Arton et parvenir au pied de la cathédrale, en haut de l'escalier monumental avec ses 370 marches. La haute-ville est en effet construite sur le coteau Ouest du Gers. C’est de l'autre côté, sur le coteau moins pentu que s’était installée dans un premier temps la ville à l’Antiquité. De ce point haut, vous remarquez que le Gers qui coule en contrebas, est non seulement l’axe d'organisation de la ville, mais aussi un véritable couloir de migration pour les oiseaux. Des Platanes bordent le Gers, mais les arbres adaptés aux rivières demeurent les Saules et l'Aulne glutineux. En basse ville, de la verdure, des arbres d'ornements et des fruitiers contrastent  avec les habitations. Au loin, les premières parcelles de l'agriculture périurbaine sont visibles et en se penchant à droite, vous devinez la chaîne des Pyrénées. Des oiseaux ont élu domicile dans les anfractuosités de bâtiments de la ville, dont les Choucas des tours et les Martinets noirs qui apprécient la cathédrale et la Tour d’Armagnac.

8) Descendez l’escalier monumental et, arrivé en bas, traversez avant de rejoindre par la droite la passerelle Saint Pierre qui enjambe le Gers. Notez le pied des Platanes : le choix a été fait de ne plus les souiller d'herbicides et de les garnir de plantes variées, adaptées à un sol sec, pour limiter l'arrosage. Les Moineaux friquets trouvent également des cavités dans ces grands arbres pour y installer leurs nids.
A vous de jouer ! Arrêtez-vous un instant sur la passerelle et observez la ville. Quelle est donc cette sculpture en forme de champignon ? Appelée "l'abri impossible", elle répond à celle posée au sol en haut de l'escalier.

9) Sur l'autre rive, prenez à gauche et longez le Gers et sa petite haie de Romarin, plante mellifère pour les insectes, aromatique et médicinale pour les Hommes et bon couvre-sol, elle ne manque pas d'intérêt et puis, qu'elle sent bon ! Sur la droite, la façade d'une maison exposée au soleil est embellie par un rosier en pleine croissance.

10) Au bout, traversez l’avenue Hoche et rejoignez le jardin Ortholan. Mettez tous vos sens en action et profitez d'un moment de détente pour découvrir les nombreuses plantes ornementales. Au printemps, on entend le soir un "tut" fluté régulier à la tombée de la nuit, c'est le chant de l'Alyte accoucheur, une espèce de crapaud qui fréquente les bassins. D'autres visiteurs sont visibles au jardin, mais en matière de nourriture et d’habitat, chacun ses goûts ! C’est le rôle de l’hôtel à insectes, placé près d’un massif de fleurs alléchantes, de les abriter.
A vous de jouer ! Saurez-vous deviner qui s'abritera dans les différents compartiments et matériaux ?

11) Par les berges du Gers, revenez sur l’avenue Hoche et prenez le pont du Prieuré. En face de celui-ci la rue Brégail, ou plus à gauche du pont, le passage Paul Brana longe le Musée des Jacobins, dont le jardin fut autrefois celui de plantes comestibles. Ensuite, pour retrouverez votre point de départ, les anciennes rues de la ville médiévale vous offrent de multiples possibilités.

>>> Plan du parcours   

Étape : Berges du Gers, Complexe du Moulias, coulée verte du Garros, Hôtel du département, Jardin Ortholan, Jardin du Couloumé
Mots-clés : trame verte et bleue, biodiversité
Description succincte :
Pour une découverte tout en douceur et en transport propre ou, à toute allure pour sentir le vent, prenez le départ en vélo devant l’hôtel de ville et découvrez autrement Auch et ses richesses naturelles.

Départ : Hôtel de ville
Arrivée : Au parc Couloumé ou retour à l’Hôtel de ville
Distance : environ 6 km
Durée : 1h30-2h
Difficulté : niveau facile à moyen (pentu en haute ville)

1) Le départ de ce parcours à vélo peut se faire depuis l’Hôtel de ville. Afin de rejoindre des espaces plus tranquilles, rejoignez la place du Foirail en passant entre la statue de l’intendant d’Etigny et les Tilleuls qui donnent l’ombre aux terrasses des cafés. En bas de cette ancienne place de rencontres et d’échanges commerciaux d’animaux, tournez à droite sur le boulevard Roquelaure. Après avoir descendu le boulevard et juste après le virage à gauche, vous longerez les bâtiments de la caserne Espagne construits au début du 19ème siècle. Quatre hectares de ce site militaire ont été transformés sur l’autre berge pour accueillir le pôle CIRCA tandis que le reste est à l’étude pour éventuellement une réhabilitation en logement.

2) Poursuivez sur cette rue du 8 mai et tournez à droite après l’équipement sportif de tennis pour rejoindre les berges du Gers. Ces berges de la rive gauche bénéficient d’une gestion différenciée. Cela signifie qu’un espace est entretenu pour cheminer, à pied ou en vélo (il s’agit d’ailleurs d’une partie du GR), parmi les hautes herbes et les arbres de la ripisylve. Toutefois ce tronçon peut être boueux par temps humide. Vous pouvez aussi continuer sur la rue du 8 mai jusqu’au rond point. Vous prendrez alors à droite pour traverser le Gers sur le pont-barrage d’Endoumingue et tout de suite à droite pour emprunter la berge aménagée nommée promenade Claude Desbons.

3) La promenade Claude Desbons commence avec la traversée de la plaine d'Endoumingue où une gestion différenciée est appliquée. Ceci permet notamment aux orchidées de fleurir : chaque année les Orchidées pyramidales surgissent en nombre en avril-mai, d’autres comme Ophrys bécasse, Orchis bouc et Serapias à labelle allongé s’observent également.  

4) En continuant, vous parviendrez jusqu'au parc du Couloumé où quelques 300 essences de notre patrimoine d'arbres et arbustes ont été plantés. Au niveau d'en Bernat, des Hérons bihoreaux avaient pris l'habitude de s'y reposer. Le nom de ce lieu « bernat », mot occitan, signifie d’ailleurs héron. En journée, c'est le Rouge-queue noir qui se met en évidence sur un perchoir pour chanter.

5) Un peu plus loin, vous découvrez une belle vue sur la haute ville et sa cathédrale. Juste après le pont piéton, sont placés 4 panneaux sur votre gauche qui donnent des éléments pour comprendre l'écosystème que constituent une rivière et ses berges, l’occasion d’une pause intéressante.

6) Continuez sur la promenade Claude Desbons, qui valorise l’axe principal de la ville : la rivière Gers constitue en effet une véritable "trame verte et bleue". Cette notion décrit un véritable couloir écologique au sein de la ville. Elle permet de relier les zones de nature entre elles et favorise donc le déplacement des espèces. Les services de la ville doivent y prêter une attention particulière, ce qui rend aussi les espaces plus vivants, sains et agréables pour les citadins.

7) Il est ainsi possible de longer le Gers sur cette voie verte tout en appréciant l'ombre et la verdure des Aulnes glutineux, Saules, Frênes, Noisetiers, espèces communes de la ripisylve et indispensables à la stabilité des berges. Les bords de rivière sont aussi des zones refuges. Sur la passerelle Bobillot, arrêtez-vous quelques instants. Il s'agit d'un excellent poste d'observation pour qui sait repérer les feuillages remués par les oiseaux ou bien le Ragondin nageant près des berges. Avec un peu de patience… vous aurez la chance de voir un autre habitant extraordinaire des rives. Qui suis-je ? Je vole à toute vitesse au dessus de l’eau. Lorsque je niche sur une rivière, j'indique que le milieu aquatique est en bonne santé, qu’il y a de nombreux poissons et que les berges sont préservées. J'ai le plumage brillant orange et bleu. Je suis...

8) Après ce temps d'observation, poursuivez sur la promenade. L’entretien de la ripisylve est en partie assuré par la ville, afin de favoriser le maintien et la biodiversité des berges. Les opérations d'élagage sont réalisées sur les arbres morts ou instables, le bois récupéré, selon sa qualité, est vendu ou bien broyé pour en faire un paillage (BRF = Bois Raméal Fragmenté) utile aux plantations de la ville. Aucune matière n'est gaspillée. De plus, sur cette portion vous pouvez voir des paliers réalisés avec des piquets de bois sur la berge opposée, il s'agit de la technique de tunage de protection des berges qui favorise notamment la re-végétalisation.

9) Tout au bout, prenez à gauche la passerelle du Moulias et longez les terrains de sport. Devant le club de kayak, un pin est équipé de novembre à avril d'un éco-piège à Chenilles processionnaires, ses ennemies.

10) Vous arrivez dans la petite rue Homère en haut de laquelle vous trouvez l'avenue Pierre de Montesquieu. Tournez à gauche sur cette avenue, faites environ 200 m, puis à droite et de suite à gauche, pour rejoindre la coulée verte du Garros, véritable corridor de biodiversité, direction nord.

11) La biodiversité c'est aussi celle qui est plantée ou laissée par les habitants de la ville : entre jardins et coulée verte, le Sureau noir, le Mûrier ou quelques branches de Pruniers s'offrent à la vue et donnent quelques idées gourmandes.  

12) Au petit rond point, deux options pour rejoindre l’Hôtel du département et son grand parc :
a) vous continuez tout droit et tournez à droite devant la caserne des pompiers sur la route de Pessan ;
b) vous tournez à droite rue de Boubée puis immédiatement à gauche rue Marcel Proust, au bout, quelques mètres sur la droite suffisent pour passer le portail du parc. Le parc de l’Hôtel du département est un grand espace qui contient plusieurs espèces d'arbres aussi bien locales qu'exotiques et une population d'oiseaux forestiers. Le plan d'eau est bordé de l'étonnant Cyprès chauve. Vous entendrez peut-être un Pic noir taper sur le tronc à la recherche de quelques vers et insectes ou bien vous apercevrez un Grimpereau des jardins qui inspecte de près l'écorce d'un Epicéa en remontant le tronc en spirale.

N.B. Un bois est accessible en arrière du Conseil Général par un champ bordé de haies allégrement occupées par les Bruants zizi. Des panneaux d’interprétation y sont installés ainsi que la coupe d’un d’arbre, planté vers 1850, pour observer les cernes d’accroissement.  

13) Ressortez du parc par où vous êtes arrivé et à droite descendez la rue du 11 Novembre. Après le rond point, suivez la direction de la gare SNCF. Descendez à gauche la rue Michelet qui offre une vue imposante sur la cathédrale, joliment éclairée le soir. En bas de la rue, poursuivez à gauche rue Pasteur et retrouvez la place Barbès où se trouve la sculpture de l’abri impossible.

14) Pour gravir la haute ville et rejoindre votre point de départ, voici l’itinéraire le plus facile. Traversez le Gers grâce au pont Saint Pierre. Prenez à droite sur le boulevard puis de suite à gauche pour trouver la rue Rabelais/rue Charras. En empruntant cette rue à droite, vous remontez la ville sous l’Escalier Monumental jusqu’au musée des Jacobins. Prenez alors la rue à gauche puis à droite pour pédaler dans la rue des Pénitents bleus. Vous arrivez alors à l’intersection de la rue Dessoles et de la rue Du Pouy, rues commerçantes d’Auch. Vous contournez par la droite l’église St Orens, rue sénéchal que vous quittez toute de suite à gauche pour retrouver la rue Gambetta. Remontez la rue Gambetta et après la Maison de Gascogne, tournez à droite, vous apercevrez le cloître des Cordeliers. Revenez sur vos pas. Il ne vous reste plus qu’à retrouvez le rond point de la place de la Libération.