Depuis l'obtention du Prix national de l'Arbre en 2000, la Ville d'Auch renforce sa politique de préservation et de diversification du patrimoine arboré.
Le service Espaces verts entretient un patrimoine de près de 8000 arbres – les essences les plus représentées sont le platane ou l’érable – qui a valu à Auch l’obtention en 2000 du Prix national de l’Arbre. Le Conseil national des villes et villages fleuris avait alors récompensé une gestion exceptionnelle et innovante du patrimoine arboré, qui est toujours mise en œuvre à travers :
• l’entretien de ces arbres : la commune est ainsi attentive à la qualité d’une taille régulière et sélective selon l’espèce, l’environnement immédiat et l’état sanitaire de l’arbre. Le service Espaces verts compte d’ailleurs en son sein une équipe dédiée, qui est composée de 2 élagueurs et 3 «hommes de pied», formés régulièrement ;
• le soin apporté à la mise en œuvre de nouvelles plantations, dans une démarche de diversification de la trame arborée, en choisissant des espèces adaptées à leurs conditions de croissance.
Quelques exemples récents sont là pour en attester comme la plantation d’ormes et de chênes au Couloumé, de cèdres et de tilleuls au jardin Ortholan pour remplacer les marronniers. La commune s’efforce aussi de redonner sa place à l’arbre même dans des espaces essentiellement routiers, comme ce fut le cas à l’occasion du réaménagement de la rue du 8-Mai ;
• la surveillance et la détection des risques liés à l’état sanitaire du patrimoine arboré. Dans le cadre d’une démarche préventive, qui concerne aussi les écoles ou les parcs, la Ville d’Auch a missionné l'Office National des Forêts pour réaliser des tests de tractions, comme récemment sur des pins, des cèdres et des marronniers de la place Jean Dours et du parc de la Boubée.
Les résultats récoltés grâce à ces tests, permettront de déterminer la future gestion des arbres dans la ville, qui font l’objet à Auch d’une véritable politique de préservation et de valorisation.
A noter : le 25 mai 2000, le conseil municipal a créé par délibération « le statut de l’arbre urbain » qui est encore en vigueur aujourd’hui. Il stipule notamment, parmi les mesures préventives prises à l’occasion d’un chantier, «qu’aucune tranchée, travaux de terrassement ou dépôt de matériau ne pourra être effectué à moins de 2 mètres du pied des arbres » et que «les arbres situés dans l’enceinte ou à proximité d’un chantier doivent être soigneusement protégés par une palissade en bois».