Le Musée des Amériques – Auch

Le musée des Amériques – Auch

Depuis sa réouverture le 12 octobre 2019, le musée des Jacobins est devenu le Musée des Amériques – Auch. Désormais Pôle National de Référence en art précolombien et art sacré latino-américain, le musée, qui abrite la seconde collection d'art précolombien de France derrière le Musée du Quai Branly, jouit d'une notoriété nationale et internationale.

Accédez directement au nouveau site du Musée http://www.ameriques-auch.fr/

• >>> Le musée

  Le Musée des Amériques – Auch, anciennement Musée des Jacobins, est l'un des plus anciens musées de France (créé en 1793). Il compte près de 20 000 objets dont une pièce très rare "La messe de Saint-Grégoire" (1539), héberge la 2ème collection publique d'art précolombienne de France, et reçoit 12 000 visiteurs par an en moyenne.

   Trésors du Pérou : 2ème collection publique d'art précolombien en france

  Depuis juillet 2007, le Musée présente les plus belles pièces issues de la Donation Lions grâce à laquelle il peut aujourd'hui s'enorgueillir de posséder la deuxième collection publique d'art précolombien en France, riche de plus de 7500 objets.

  En 2006, Madame Lions, de Saint-Tropez, a souhaité (voir ci-dessous) faire don au musée d’une grande partie de la collection d’art précolombien qu'elle et son époux, aujourd'hui disparu, avaient constituée au cours de leurs nombreux voyages et séjours au Pérou et au Brésil.

  Cette donation exceptionnelle, de loin la plus riche que le musée ait jamais reçue, se compose de plus de
  6 000 pièces au total, dont une partie est encore en cours de restauration.

  La présentation sera réactualisée tous les ans au gré des restaurations réalisées sur les autres pièces de la collection.

  "Trésors du Pérou" réunit un ensemble de pièces très variées avec de nombreux tissus, des céramiques, parfois très anciennes comme une coupe peinte Paracas qui date du 1er millénaire av.J.C., des sculptures en bois, des pièces d’orfèvrerie et de parure en or, argent et cuivre, des éléments décorés de plumes…

  La donation Lions
  
  En 2006, Madame Lions a donc souhaité faire don au musée d’une grande partie de la collection d’art précolombien qu'elle et son époux, aujourd'hui disparu, avaient constituée au cours de leurs nombreux voyages et séjours au Pérou et au Brésil.

  Les objets donnés proviennent en très grande majorité du Pérou. Ils se composent d’un ensemble particulièrement riche d’orfèvrerie (éléments de parures et vaisselles), de céramiques, d’objets métalliques, de tissus, de vanneries, de sculptures en bois et d’objets décorés de plumes.

  Cette donation exceptionnelle, de loin la plus riche que le musée ait jamais reçue, se compose de plus de 6 000 pièces au total. Multipliant par quatre la collection d’art précolombien du musée, elle lui permet ainsi de revendiquer légitimement le rang de deuxième plus grande collection de ce type en France, après le Musée du quai Branly.

   Art précolombien : Le Musée des Amériques – Auch possède aujourd'hui la deuxième plus grande collection précolombienne de France, après le Musée du quai Branly à Paris

  Histoire d'une collection Précolombienne :

  Outre le musée du quai Branly qui concentre l’essentiel des trésors préhispaniques d’Amérique en France, de nombreux autres musées, disséminés sur tout le territoire, possèdent des collections importantes. Parmi eux, le Musée des Amériques – Auch, anciennement Musée des Jacobins, fut l’un des premiers à recevoir et à présenter dès le début du XXème siècle des collections provenant du Pérou et du Chili.

  A l’origine de ces collections, des hommes et des femmes partis dès le milieu du XIXème siècle chercher fortune en Amérique Latine. Tout comme cet Auscitain, Guillaume Pujos, qui à la suite de la crise provoquée dans les milieux viticoles par le phylloxéra, quitta sa ville natale pour le Chili et le Pérou. En amateur d’art éclairé, il rapporta de ses voyages de nombreux objets dont il fit don au musée avant d’en devenir le conservateur.

  Une des originalités de la collection de Guillaume Pujos provient d'un remarquable ensemble de statuettes d’art sacré colonial dont il n’existe que peu d’équivalents en France. Dès 1911, ses collections ont été présentées au public auscitain. Dans les années 50, à l’initiative d’Henri Polge, conservateur du Musée, la Direction des Musées de France favorisa le dépôt d’autres fonds, comme ceux du musée des Eyzies et du musée d’Annecy, pour former ce qui constitue aujourd’hui l'un des principaux ensembles d’art précolombien en France (près de 1500 pièces à ce jour).
  
  Depuis une vingtaine d’années, le musée s’efforce, par une politique d’acquisition ciblée, d’enrichir sa propre collection.

• >>> Le lieu et son histoire

  L'ancien couvent des jacobins

  Situé dans la vieille ville, à mi-chemin entre les berges du Gers et la Cathédrale, le bâtiment des Jacobins est occupé depuis le début du XVème siècle.

  Les Jacobins, religieux dominicains, y sont restés jusqu’à la Révolution.
  Après dissolution de leur communauté, le bâtiment servit successivement d’écurie, d’atelier de fabrication d’armes et de lieu de réunion d’un club révolutionnaire.
  En 1808, les Ursulines rachètent le bâtiment pour le céder aux missionnaires diocésains en 1822.
  Les locaux sont ensuite occupés par l’Ecole Apostolique, de 1935 à 1965.
  Lorsque la Ville d’Auch le rachète en 1976, l’ancien couvent menace de tomber en ruine et il faudra trois années de travaux pour le transformer en musée.

  De 2018 à 2019 le musée connaît un grand rermaniement et devient Musée des Amériques – Auch, Pôle National de Référence (en savoir plus). L'entrée se fait désormais du côté de l'ancien jardin, par la rue Gilbert Brégail.

   

• >>> Les collections

  Le Musée des Jacobins possède plusieurs collections remarquables

  Elles sont réparties en 5 grandes sections.
  Parmi elles, la plus importante est sans conteste la collection d'objets d'art précolombien (le 2ème de France), et la plus originale, celle d'art sacré latino américain (unique en France).

   Antiquités (égyptiennes & gallo-romaines)

  Rapportées d’Egypte par l’un des premiers conservateurs du musée, Charles Palanque, les collections égyptiennes comprennent des objets de l’ancien empire à la période romaine.

  Les salles d’archéologie regroupent les collections gallo-romaines pour l’essentiel issues de fouilles réalisées à Auch sur le site de l’antique Augusta Auscorum.
  On peut également y admirer l’exceptionnel ensemble de fresques découvertes dans une villa mise à jour près de Roquelaure, non loin d’Auch.

  Art du Moyen-Age

  Les salles médiévales présentent des collections lapidaires provenant notamment de la Cathédrale Sainte-Marie, comme l’impressionnant gisant du Cardinal d’Armagnac (XVe), ou de l’olifant de Saint-Orens.

  On peut également y découvrir un bel ensemble de sculptures polychromes.

  Art Précolombien

  Les collections pré-hispaniques constituent un des attraits majeurs du musée. Aujourd'hui deuxième de France par son importance, cette collection réunit de nombreux objets provenant principalement du Pérou (cultures Mochica, Chimu, Nazca, Chancay…) et du Mexique (cultures Huastèque, Aztèque et Tiahuanaco).

   Art sacré latino-américain

  Cette collection, unique en France, représente le fonds le plus rare et le plus précieux du musée. Il compte plus d’une soixantaine de sculptures polychromes vêtues d’habits brodés et provenant pour la plupart du Pérou, de Bolivie, d’Argentine et surtout d’Equateur.

  Datant en majorité du XVIIIème siècle, les statuettes sont très marquées par l’influence espagnole.

  La Messe de Saint-Grégoire

  Cette mosaïque mexicaine en plumes (1539) est sans conteste le chef d’œuvre du musée. Elle fut réalisée par des artistes locaux selon des techniques ancestrales aztèques, mais sous la direction de moines franciscains, près de 40 ans après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb.
  Cette œuvre inestimable est souvent prêtée par la Ville d'Auch pour des expositions internationales de tout premier plan (Londres, Denver, Dallas, Bonn, Mexico...).

   Art décoratif et mobilier

  Le musée conserve une très belle collection de faïences d’Auch, issues des ateliers installés dans l’ancien quartier de la Treille, mais dont la production ne dura que quinze ans (de 1757 à 1772). Les objets d’art et le mobilier exposés proviennent pour la plupart de saisies révolutionnaires effectuées notamment dans l’ancien palais épiscopal, ou de l’Hôtel des Intendants de la Généralité d’Auch.
  Parmi les plus remarquables : un salon en acajou recouvert de tapisserie d’Aubusson illustrant les Fables de la Fontaine, un clavecin de la fin du XVIIIème siècle, ou encore un magnifique buste du sculpteur Boizot représentant Louis XVI.

  Le clavecin du musée

  Le clavecin au piètement sculpté bleu et or est un magnifique instrument de la seconde moitié du XVIIIème siècle, de facture d'époque. La table d’harmonie possède un décor floral d’un extrême raffinement.

  On ignore s’il se trouvait dans le salon de l’Hôtel de l’Intendance ou s’il appartenait au Marquis d’Orbessan, homme de lettres et de sciences, musicien, amateur d’art, collectionneur, et dont le château des environs d’Auch était au siècle des Lumières l’un des foyers intellectuels et artistiques les plus brillants de la région.

   Art et traditions populaires de Gascogne

  La section d’art et traditions populaires de Gascogne regroupe des objets de la vie quotidienne du XIXème siècle, ainsi qu’une importante collection de costumes traditionnels gascons ainsi que de l'histoire du rugby.

  Partie intégrante de notre patrimoine culturel, le costume traditionnel est intiment lié à l’Histoire, aux mentalités, aux conditions de vie et aux activités socio-économique des populations.

  Avec plus de 3000 pièces, la collection du Musée d’Auch offre un vaste panorama du costume traditionnel de notre région sur une période de 150 ans. Elle comprend des éléments de costumes de cérémonie (fêtes, mariages, baptême, deuil…) et de travail, mais également de nombreux accessoires tels que les bijoux, châtelaines, châles en cachemire, coiffes…

 Contacter le Musée des Amériques – Auch