Espace Naturel
Site emprunté par Parcours 3 – à pieds à vélo
Présentation
La rivière Gers, d’une longueur de 175 kilomètres, traverse trois départements et se jette dans la Garonne. Elle prend sa source sur le plateau de Lannemezan et est alimentée par le canal de la Neste, construit en 1867 par l’ingénieur Colomès de Julian.
La promenade Claude Desbons est une voie verte de communication réservée aux déplacements non motorisés, intégrant et valorisant l’environnement et le patrimoine architectural de la ville.
La promenade jalonne la rivière Gers du Sud au Nord et communique avec les différents secteurs de la ville comme le stade du Moulias, le camping municipal, l’ile St Martin (skate parc), le centre-ville, le Dôme de Gascogne, le parc du Couloumé, les prairies d’Endoumingue et l’hippodrome.
Le jardin
1 : Cette promenade commence à proximité du stade du Moulias, longeant les méandres de la rivière Gers. Nous pouvons observer de magnifiques Cyprès chauves et leurs racines aériennes (pneumatophores), évoluant dans une ripisylve luxuriante où de nombreuses espèces herbacées se développent. Puis des platanes centenaires laissés en port libre attirent notre attention.
2 : Une passerelle permet de traverser un bras de la rivière pour nous emmener au camping municipal, agréablement ombragé. Nous traversons l’avenue du Général de Gaulle.
3 : L’ile Saint Martin est un espace de détente et de flânerie, des bancs sont mis à disposition pour les promeneurs, pouvant donner lieu à des pique-niques. Ce parc est orné de Frênes de Pennsylvanie, de Chênes Verts, et de quelques érables. Des massifs d’arbustes viennent embellir cet espace, nous pouvons admirer notamment des abelias, des saules arbustifs, Saules crevette, et des viornes.
Une aire de jeux (le skate parc) est mise à disposition des adeptes de la discipline.
Le Canal St Martin, qui sert à l’approvisionnement de l’usine d’eau potable, ceinture ce parc.
La promenade se poursuit en direction d’un petit parc appelé Amiral Bugard, où nous trouvons d’autres séquences végétales, parmi elles, des cèdres, des Tulipiers de Virginie, des érables, des tilleuls, des frênes et des arbustes.
4 : Une nouvelle fois nous traversons la rivière. La passerelle Bobillot, nous fait découvrir le front Est de la vieille ville et ses Mirandes.
La promenade continue dans une zone de végétation luxuriante, où l’on peut découvrir un réservoir de biodiversité. Tout au long de cette voie verte nous observons des collections de cornouillers de différentes couleurs.
A quelques encâblures, un vestige Gallo-Romain (un égoût) témoigne du passé historique de la ville.
5 : D’un côté la place St Pierre, de l’autre l’ancienne église St Pierre dont la tour carrée fut reconstruite au XVIIIème siècle. En face le patrimoine architectural emblématique de la ville. Les rues médiévales ou pousterles permettaient de rejoindre la rivière depuis la haute ville pour l’approvisionnement en eau. Se détachent du panorama, la tour d’Armagnac et la cathédrale Ste Marie.
L’escalier monumental (370 marches au total), véritable trait d’union entre la basse et haute ville est en cours de restauration depuis 2009 et jusqu’en 2017. Les fontaines ont été remises en eau ; et les travaux se poursuivent par l’aménagement paysager.
La surprenante œuvre du sculpteur catalan Jaume Plensa, en 2 parties pour commémorer le souvenir des tragiques inondations de 1977 :
. L'Observatoire du Temps, gigantesque plaque de fonte déposée sur le deuxième palier de l'escalier monumental de la ville d'Auch sur laquelle est gravé le récit biblique du Déluge. Surgissant du centre du texte, un puissant rayon lumineux scrute le ciel, comme pour en prévenir les caprices.
. L'Abri Impossible, installé en regard sur l'autre rive. Ce sont quatre colonnes de fonte dressées comme les piles d'un pont serrées au point d'emprisonner les hommes dans le flot gonflé de la rivière.
6. Les quais Lissagaray, nom hérité du passé quand le lit de la rivière y passait, débouchent sur la promenade (en 1831, l’architecte Lodoyer redessina le lit de la rivière de la passerelle St Martin jusqu’au moulin de Chélére). Cent cinquante ans plus tard, en 1977, le Gers a été recalibré à cause d’innombrables crues dévastatrices. Le Jardin Ortholan et les commerces de la ville basse sont à proximité des quais. Les talus du centre-ville sont très prisés des Auscitains pour les pique-niques du midi. Plus loin, le pont de la Treille bâti aux XVIIIème siècle laisse place aux prairies arborés de Copalme d’Amérique et de Saules pleureurs. Le pont de la caserne Espagne, datant de la même époque, reliait les deux anciennes casernes.
7. Notre itinéraire se poursuit dans un secteur ombragé très agréable en été. Le long d’une haie de Charmille égayée par une ripisylve relativement dense, jouxte le Dôme de Gascogne et ses nouveaux aménagements paysagers. Nous découvrons un jardin en mouvement mêlant des plantes architecturales, trois espèces de frênes en mélange, des plantes hydrophytes, des graminées graphiques, et des vivaces pour les contrastes, fournissant un décor coloré selon les saisons.
Plus loin les prairies fleuries se parent de couleurs vives rappelant les paysages impressionnistes.
8 : Le parc du Couloumé donne le ton avec sa palette végétale et ses myriades de couleurs. Non loin de là, différents tertres* et des Micocouliers de Provence sont l’évocation du parc. Puis nous découvrons une aire de jeux pour les enfants, divisée en trois zones, et agrémentée de massifs d’arbustes, d’arbres et de plantes vivaces.
9 : La prairie d’Endoumingue, son mail de frênes et le pont de la rocade annoncent la fin de la promenade Claude Desbons, mais elle peut se continuer dans l’enceinte de l’hippodrome ou se poursuivre rive gauche, sous une frondaison de Micocouliers, parallèlement à la route qui mène à Roquelaure sur plusieurs kilomètres.