La faune

Hirondelles de fenêtre

L’Hirondelle de fenêtre est une vraie citadine et niche de préférence en milieu urbain, à l’opposé de sa cousine, l’Hirondelle rustique, qui préfère la campagne. Son nid est un amas de boue qu’elle construit généralement à l’extérieur des édifices, sous les avancées de toits, les rebords des fenêtres ou des balcons. Quelques flaques temporaires, devenues rares en milieu urbain, lui seront donc bien utiles pour récolter la boue et maçonner son nid. Elle peut former des colonies denses de plusieurs nids.

Suite à une étude menée en 2011 et 2012 pour le compte de la municipalité, jusqu’à 145 couples ont été recensés dans la ville d’Auch, répartis entre plusieurs colonies, dont les plus importantes sont situées dans le quartier du Garros et autour des avenues de Lorraine et Boissy d’Anglas. Un peu plus d’une centaine de couples a également été recensée en 2012 sur le reste de la commune.

Martinet noir

Véritable acrobate aérien et taillé pour le vol avec son corps fuselé et ses longues ailes effilées, le Martinet noir revient d'Afrique autour du 15 avril pour animer le ciel de la ville avec ses cris stridents et ses courses folles au-dessus des rues. Il élève sa nichée sous une toiture ou dans un mur. Cet oiseau ne se pose jamais, seulement au nid. Dès que les jeunes sont en âge de s'envoler, vers la mi-juillet, ils entament avec les adultes la migration qui les conduira sur leurs sites d'hivernage.

Le Martinet noir niche çà et là dans la ville d’Auch, dans les anfractuosités des vieux bâtiments ou sous les tuiles, et trouve même des conditions favorables dans certaines nouvelles constructions comme des gymnases.

Martin-pêcheur d’Europe

Son observation se résume souvent au passage d'un éclair bleu métallique rasant la surface de l’eau et poussant un cri aigu. Avec plus de chance, il s’apercevra perché sur une branche ou plongeant sur un petit poisson. Son nid se trouve au fond d’un terrier creusé dans une berge érodée.

Le Martin-pêcheur est surtout observé le long du Gers, autour duquel il trouve des sites pour se reproduire. Il est aussi noté ponctuellement sur d’autres cours ou pièces d’eau de plus petite taille (lacs collinaires, ruisseau et étangs du Parc du Conseil général). L’espèce est aussi présente en hiver.

Fauvette à tête noire

Le mâle de la Fauvette à tête noire porte fièrement une calotte noire, tel un béret. La femelle a quant à elle une calotte brun-roux. Cette espèce égaye les parcs et jardins, dès le printemps venu, de son chant puissant et flûté. Elle imite parfois le chant d’autres passereaux.

La Fauvette à tête noire est assez répandue sur le territoire communal, présente même en cœur de ville où elle se contente de quelques arbustes des parcs et jardins. Migratrice partielle, on la rencontre moins en hiver, bien qu’elle soit parfois aperçue sur les mangeoires ou se nourrissant de baies de lierre ou d’arbustes.

Bergeronnette des ruisseaux

La Bergeronnette des ruisseaux est reconnaissable à sa longue queue noire bordée de blanc, qu’elle balance continuellement, et à son ventre jaune soufre. Elle chasse ses proies qu’elle happe en vol au bord des cours d’eau, son milieu de prédilection.

Sur la commune d’Auch, elle est surtout observée le long du Gers, autour duquel elle trouve des sites pour se reproduire (ponts, moulins, berges, etc.). Elle est aussi notée ponctuellement sur d’autres cours d’eau de plus petite taille. On l'observe également en hiver.

Mésange charbonnière

Partiellement colorée d’un noir de suie, comme si elle s’était badigeonnée de charbon, la Mésange charbonnière se distingue de sa cousine la Mésange bleue qui est aussi commune qu’elle en ville. La Mésange charbonnière fréquente autant les forêts, bosquets et haies que les parcs, jardins et vergers. Son nid sera construit le plus souvent dans des trous d’arbres.

Sur le territoire communal, la Mésange charbonnière se rencontre partout. C’est une habituée des mangeoires et elle réside volontiers dans les nichoirs, notamment dans certains parcs de la ville, comme celui du Couloumé ou du square Cuzin, où ils ont été mis à sa disposition par la municipalité. Elle niche également dans des cavités de platanes, comme sur les allées d’Etigny, ou d’autres grands arbres de jardins de particuliers. Elle n’hésite pas également à utiliser des boîtes aux lettres pour élever ses nichées !

Pic noir

Jusqu’aux années 1980, le Pic noir se cantonnait en France aux massifs montagneux. Depuis, il a entrepris une expansion vers l’ouest et les zones de plaine, et notamment le Gers. Dès le printemps venu, ce grand pic débute le forage d’une cavité dans un arbre qui accueillera son futur nid. Les années suivantes, d’autres oiseaux pourront réutiliser cette loge comme la Chouette hulotte, le Choucas des tours, la Sittelle torchepot ou encore l’Etourneau sansonnet.

Le Pic noir a été remarqué en plusieurs localités du territoire communal. Sa reproduction a été prouvée dans le Bois de la Hourre, le parc du Conseil général et dans le quartier de la Ribère. Elle est également possible autour du château de Saint-Cricq. Il est en revanche étonnant qu’aucune observation de l’espèce ne soit rapportée dans le bois d’Auch, où les milieux pourraient lui convenir.

Faucon crécerelle

Le Faucon crécerelle est un des rares rapaces à se reproduire au cœur même des villes et villages. Comme tous les faucons, il utilise une cavité dans une falaise ou un arbre, un ancien nid de pie ou de corneille, ou encore des anfractuosités de mur. Il s’observe souvent volant sur place, à la recherche de proies : petits mammifères et surtout campagnols, lézards et insectes.

L’espèce fréquente l’ensemble du territoire communal, toute l’année. Plusieurs couples nicheurs ont été localisés, jusqu’au cœur de ville : bâtiment de la Préfecture, Tour d’Armagnac, château du Parc du Couloumé, etc.

Rougequeue noir

Originaire des zones rupestres, le Rougequeue noir niche aujourd’hui jusque dans les villes et villages où il trouve des habitats minéraux de substitution, nos habitations ! Son chant rappelle un bruit de verre pilé que l’on peut entendre même avant le lever du soleil. Son nid sera édifié dans un creux ou une cavité sur un bâtiment.

Le Rougequeue noir est surtout présent à la belle saison sur la commune. Il apprécie les zones pavillonnaires comme le centre-ville, pourvu qu’il trouve des sites pour son nid, dans un trou de mur, sous un auvent et même des nichoirs installés à son intention, et des ressources alimentaires dans les parcs et jardins.

Verdier d'Europe

De la famille des fringilles, le Verdier d’Europe se distingue par sa robe vert olive, surtout chez le mâle. Affectionnant les buissons, il fréquente préférentiellement les zones pavillonnaires, les parcs et jardins.

Présent toute l’année sur Auch, il fréquente volontiers les mangeoires en hiver et niche dans les arbustes ou petits arbres des parcs et jardins de la ville, voire dans un lierre grimpant le long d’un mur.

Moineau friquet

Proche parent du Moineau domestique, ce moineau cavernicole sera recherché dans les vieux platanes qui bordent les places ou les allées, ainsi que dans les murs. En hiver, il se regroupe en petites bandes se mêlant aux autres fringilles.

Le Moineau friquet est bien présent sur la commune, mais en faible abondance. Toutefois, celle-ci peut être sous-estimée. Ce moineau affectionne les platanes de bord de route, de parking et de parc urbain, comme au Foirail, le long du Gers, à Lagarrasic, au Jardin Ortolan, etc. Plusieurs couples nichent également dans des anfractuosités de mur.

Choucas des tours

Plus petit qu’une Corneille, ce corvidé est apparu récemment dans le Gers et colonise petit à petit nos villages et nos hameaux. Le plus souvent en groupe, il cherche sa nourriture dans les pâtures et les champs et niche dans une cavité de mur ou d'arbre comme les platanes. L'hiver, il se rassemble la nuit en dortoirs pouvant compter plusieurs centaines d'individus.

Le Choucas des tours est présent toute l’année sur la commune d’Auch. Plusieurs sites de reproduction sont localisés, notamment sur la Cathédrale, la Tour d’Armagnac et des postes EDF.

L'Agrion de Mercure

Cette libellule a élu domicile dans les fossés qui jouxtent les prairies d'Endoumingue.

L'Agrion de Mercure habite les milieux aquatiques ensoleillés .Elle est protégée au niveau national et régional.

Un plan de gestion pour sauvegarder l'espèce est mis en œuvre depuis son identification : gestion douce des fossés, curage à l'Automne tous les 3 ans quand cela est strictement nécessaire.

Coccinelle

L'adalia bipunctata est un coléoptère participant à l'équilibre des chaînes alimentaires car, larve ou adulte, c'est une grande prédatrice de pucerons et autres insectes.

La ville d'Auch a choisi la lutte biologique pour éliminer les pucerons des tilleuls qui, producteurs de miellat, rendent la circulation sur la place de la Libération quelque peu gluante.
Un beau succès qui a évité l'usage d'insecticides.

Citron

C’est un insecte appelé communément lépidoptère, c’est-à-dire un papillon.
Vous le repèrerez facilement dans les jardins grâce à sa couleur jaune. Il est le messager du printemps, car c’est l’un des premiers papillons à embellir nos jardins.

Cantharide

C’est un insecte qui fait partie de la grande famille des coléoptères.
On le rencontre le plus souvent sur les fleurs des prairies et aux abords des haies.
A l’état de larve, il peut se nourrir de larves d’insectes et de limaces, tandis qu’à l’âge adulte ses mets préférés sont le puceron, la chenille et de nectar de fleurs.

Abeilles

L'abeille domestique est un pollinisateur hors pair !
La présence d’une ruche fait augmenter de manière significative le rendement des productions agricoles.
Malgré sa présence sur toute la surface du globe, l’espèce est danger à cause des pesticides.

Paon de jour

C’est un grand classique des jardins, il affectionne particulièrement le Buddleia aussi nommé l’arbre aux papillons. Pour fuir ses prédateurs, les oiseaux, il n’hésite pas à déployer ses ailes qui ressemblent à des yeux de chat.

Lézard des murailles

Il se nourrit essentiellement d'insectes comme des mouches, des chenilles, des papillons, mais aussi d'araignées, de grillons, et autres vers de terre. Sa rapidité de déplacement lui permet d'être un excellent chasseur. Lorsque l'ennemi est trop menaçant, le lézard des murailles dispose d'un stratagème pour assurer sa fuite : il perd sa queue !

Alyte accoucheur

L’alyte est un petit crapaud trapu de 4 à 5 cm à l’âge adulte. Il est reconnaissable à sa pupille verticale en forme de fuseau, et à son iris doré traversé de nombreux vaisseaux noirs. Ses pattes, adaptées aux déplacements terrestres, sont peu palmées. Son ventre a une couleur crémeuse, alors que dos peut être de couleur brun-gris à verdâtre et ponctué de marbrures sombres plus ou moins visibles.
Sa peau est légèrement granuleuse, et certaines de ces petites « verrues » peuvent avoir une teinte rougeâtre.
Les oeufs, transportés par le mâle sont de couleur jaune à rose foncé, ils mesurent entre 3 et 5 mm de diamètre, et peuvent être très nombreux (parfois plus d’une centaine !). Les têtards sont parfois très gros, certains dépassent les 5 cm de long : ils sont alors plus grands que les adultes !
On peut également reconnaître l’alyte grâce à son chant nocturne « toû !... toû !... » qui peut être confondu avec celui d’un hibou (le petit duc). On le rencontre notamment dans les bassins du jardin Ortholan.

Cistude d'Europe

C’est une tortue qui fait partie des espèces protégées.
La cistude vit dans les zones humides et s’adapte très bien dans les ruisseaux, rivières et étangs.
Elle apprécie particulièrement les fonds vaseux riches en nourriture.
Sa principale rivale pour la nourriture est la tortue de Floride, une espèce invasive.

Hérisson d’Europe

Ce petit mammifère omnivore fait partie des espèces protégées en Europe. C'est un animal semi-nocturne qui chasse la nuit, se servant surtout de son odorat et de son ouïe car il a mauvaise vue.
Dès l'automne, il se construit un nid pour hiberner.

En théorie il peut vivre de sept à dix ans, mais la modification de son milieu de vie, l'épandage et le trafic routier font que la vie d'un hérisson est en réalité très courte.

Chauves-souris

Déployant leurs ailes membraneuses, ces petits mammifères touffus tournoient souvent à hauteur d'homme à la tombée de la nuit, en pleine chasse d'insectes.
Elles sont considérées comme nos meilleures alliées contre les moustiques.