Après une année 2022 record au niveau de la fréquentation, la traditionnelle coupure du mois de janvier au musée des Amériques-Auch, est mise à profit pour effectuer des travaux d’amélioration dans les salles et préparer une nouvelle exposition d’objets précolombiens.
Une perceuse en action, une échelle que l’on déplace, les coups saccadés d’un marteau qui résonnent… une agitation inhabituelle pour un musée règne à tous les étages et notamment au niveau de la salle d’exposition. Celle consacrée au peintre Rouméguère vient juste de s’achever et son succès a grandement contribué au record de fréquentation sur l’année 2022, avec près de 22 000 visiteurs. Mais pas le temps de se reposer sur ses lauriers pour toute l’équipe du musée qui peaufine une nouvelle scénographie en vue de la présentation au printemps prochain d’objets précolombiens chamaniques. Cette traditionnelle coupure est donc pleinement mise à profit : « Le mois de janvier est plutôt calme au niveau de la fréquentation, explique Fabien Ferrer-Joly, le conservateur. Nous en profitons pour effectuer des travaux de maintenance mais aussi pour lancer d’autres opérations qui nécessite un certain temps que nous n’avons pas le reste de l’année ». C’est ainsi qu’à l’entretien des vitrines, viennent s’ajouter l’inventaire de la boutique ou la finalisation du programme des animations jusqu’à l’été.
Au musée des Amériques-Auch, le début d’année est aussi consacré à la poursuite du récolement décennal, notamment dans les réserves précolombiennes. Comme pour les costumes, les tableaux ou le mobilier, des milliers de pièces font l’objet d’un méticuleux travail : il faut vérifier la présence des objets inscrits sur l’inventaire réglementaire des musées, vérifier que le bon objet est en bon état et au bon emplacement, tout en réalisant quelques photos et des prises de dimensions pour alimenter une base de données. La majorité de ces trésors n’ont bien sûr jamais été montrés au public car ne l’oublions pas, les réserves abritent 90% des pièces d’un musée auscitain qui est plus que jamais en activité lors de sa fermeture annuelle.