
La traditionnelle coupure du mois de janvier au musée des Amériques–Auch, est mise à profit pour effectuer des travaux d’amélioration dans les salles. Cette année sont aussi au programme, la préparation d’une exposition de tableaux du peintre auscitain Rouméguère et la création d’une réserve agrandie pour les objets précolombiens.
Une perceuse en action, une échelle que l’on déplace, les coups saccadés d’un marteau qui résonnent… une agitation inhabituelle pour un musée règne à tous étages.
Au rez-de-chaussée, à proximité des réserves visitables, des agents municipaux sont en action pour transformer d’anciens bureaux en réserves spacieuses pouvant accueillir des milliers d’objets précolombiens.
Le déménagement de ces trésors n’est pas pour tout de suite mais on sait déjà qu’il nécessitera un gros travail pour toute l’équipe du musée, qui est plus que jamais à pied d’œuvre durant cette traditionnelle coupure :
« Le mois de janvier est plutôt calme au niveau de la fréquentation, explique Fabien Ferrer-Joly, le conservateur. Nous en profitons pour effectuer des travaux de maintenance mais aussi pour lancer d’autres opérations qui nécessite un certain temps que nous n’avons pas le reste de l’année ».
C’est ainsi qu’à la réfection de l’éclairage dans la salle des « Arts et traditions populaires de Gascogne », viennent s’ajouter l’inventaire de la boutique ou la finalisation du programme des animations jusqu’à l’été.
Parmi celles-ci, figure d’ores et déjà en bonne place la présentation inédite de tableaux du peintre auscitain Jean-Louis Rouméguère – dont certains ont été restaurés pour l’occasion – qui se fera dans une salle d’exposition actuellement en cours de rénovation.
Au musée des Amériques–Auch, le début d’année est aussi mis à profit pour accélérer le récolement décennal, dans les réserves externes sécurisées.
Costumes, tableaux, mobilier… des milliers de pièces font l’objet d’un méticuleux travail : il faut vérifier la présence des objets inscrits sur l’inventaire réglementaire des musées, vérifier que le bon objet est en bon état et au bon emplacement, tout en réalisant quelques photos et des prises de dimensions pour alimenter une base de données.
La majorité de ces trésors n’ont bien sûr jamais été montrés au public car ne l’oublions pas, les réserves abritent 90% des pièces d’un musée auscitain qui est plus que jamais en activité lors de sa traditionnelle fermeture.