À l’initiative de la Ville d’Auch et de l’association des Amis du Vieil Auch et Alentours, la mémoire d’Ernest Vila, enseignant, rugbyman émérite et président du comité départemental de Libération, a été honorée à travers le dévoilement d’une plaque commémorative sur la façade de sa maison natale.
ERNEST VILA (1898 – 1950) : rugbyman à Auch et international sous les couleurs du Stadoceste Tarbais (1 sélection contre les Maoris en 1926), il est aussi à l’origine du développement de la pratique du tennis à Auch en créant le TCA en 1932. Il fut aussi un enseignant avec une véritable vocation pour ce métier dont il a été révoqué en 1941 en tant que franc-maçon. Il rejoint alors le réseau Vérité puis Combat et ce résistant de la première heure devient après des années de clandestinité, le premier président du Comité départemental de Libération.
Particulièrement attentive à la politique mémorielle, la ville d’Auch s’attache depuis de nombreuses années à rendre hommage aux Auscitaines et aux Auscitains qui ont combattu pour notre pays, quelle que soit la période de notre histoire. La Ville d’Auch perpétue déjà le souvenir d’Ernest-Vila, cet homme engagé : une salle de sport porte son nom ainsi qu’une rue du quartier du Grand Garros.
Sa maison natale
A l’occasion du 80ème anniversaire de la Libération d’Auch, l’association des Amis du Vieil Auch et Alentours a proposé à la mairie qu’Ernest Vila, et à travers lui tous ses compagnons résistants, soit honoré le 8 août. Une date anniversaire et symbolique puisque le 8 août 1944, Ernest Vila a été porté à la tête du Comité Départemental de Libération réuni au château de la Trouquette, à Pessan.
C’est ainsi qu’une plaque commémorative a été dévoilée sur la façade d’une maison située au 3, rue Eugène Sue, dans laquelle Ernest Vila est né le 7 juillet 1898.
Comme l’a rappelé Christian Laprébende, maire d’Auch, dans son discours, le dévoilement de cette plaque commémorative est l’occasion « de rendre hommage à celles et ceux qui ont résisté, qui se sont engagés pour l’honneur de la France. Certains étaient militaires, mais beaucoup de simples civils. Des hommes mais aussi des femmes, des religieux, des intellectuels, des militants politiques ou syndicaux, mais aussi des ouvriers, des paysans… chacun a fait le choix de s’engager, de mettre sa vie en danger, celles de ses proches pour défendre la France ».